« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit-Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés et de tout mal, qu’il vous sauve et vous relève ».
Le sacrement des malades est donné par l’imposition des mains et l’onction d’huile sainte sur le front et dans les mains de la personne malade, avec les paroles du rituel (voir ci-dessus).
Comme tout sacrement, le sacrement des malades est le signe visible de l’amour et de la tendresse de Dieu pour les personnes éprouvées par la maladie ou la vieillesse. Loin de toute magie, l’imposition des mains et l’onction d’huile viennent apporter à la personne malade la force nécessaire pour faire face aux souffrances, ainsi que réconfort, douceur, paix et confiance dans la lutte contre le mal.
« Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. » (Jc 5, 14-15).
Le sacrement des malades est le sacrement de la vie et des vivants; il donne la vie même de Dieu, et peut-être donné plusieurs fois, du moment où il y a une altération de l’état de la santé de la personne malade.
C’est ce sens que le concile Vatican II vient affirmer, alors qu’autrefois le sacrement des malades, appelé « extrême-onction », était le sacrement des mourants et était conféré aux personnes en fin de vie, à l’article de la mort, et il ne pouvait être administré qu’une unique fois.
Ce changement de perspective doit nous libérer de la peur et ne pas alors nous faire hésiter à demander en paroisse ou au sein de l’aumônerie d’hôpital, pour nous-mêmes, ou à le proposer à des personnes que nous connaissons, ce sacrement de la compassion de Dieu, quand nous en ressentons le besoin. Nous pouvons aussi donner en même temps à la personne malade la communion, si son état lui permet de la recevoir. En cas d’ultime communion, ce serait alors le viatique (« provision pour la route ») qui prépare au passage de la vie terrestre à la vie éternelle en Dieu.
Le Père Alfred Ancel (1898-1984), ancien évêque auxiliaire de Lyon, disait: « Par cette onction, la lumière et la force du Saint-Esprit pénètrent dans nos pensées et nos actions ».
Lumière pour le monde, pour ceux qui sont affligés, lumière du Christ aujourd’hui et pour toujours.
Possibilité de recevoir le sacrement des malades :
- Une fois dans l’année, au cours de la messe où le sacrement est donné à ceux qui le désirent.
- Ou bien sur rendez-vous en appelant la paroisse au 01 39 11 10 24.