Mercredi 25 octobre, l’assemblée du Synode a adressé aux fidèles une Lettre au peuple de Dieu qui présente de grandes lignes de leur expérience lors de ce Synode. En voici un résumé. Vous pouvez en lire l’intégralité sur le site de la paroisse.
Samedi 28 octobre sont publiées les conclusions de cette première partie du Synode. Un dernier journal du Synode vous les présentera la semaine prochaine.
Dans leur Lettre au peuple de Dieu, les participants au Synode se disent marqués par « la parole de Dieu » et « l’expérience des autres » partagée au cours de ces travaux, malgré « le contexte d’un monde en crise » ainsi que ses « blessures » et ses « inégalités scandaleuses », qui ont donné aux travaux « une gravité particulière ».
Dans ce contexte difficile, les « défis » de l’Église catholique sont « multiples » et les questions « nombreuses». Parmi ces défis apparaît clairement l’écoute et notamment des plus faibles.
«Il s’agit de se mettre à l’écoute de celles et ceux qui n’ont pas droit à la parole dans la société ou qui se sentent exclus, même de la part de l’Église. À l’écoute des personnes victimes du racisme sous toutes ses formes, notamment, en certaines régions, les peuples indigènes dont les cultures ont été bafouées. Et surtout, l’Église de notre temps se doit d’écouter, dans un esprit de conversion, les personnes qui ont été victimes d’abus commis par des membres du corps ecclésial, et de s’engager concrètement et structurellement pour que cela ne se reproduise pas», peut-on lire dans ce texte. « L’Église a aussi besoin d’écouter les laïcs, hommes et femmes, tous appelés à la sainteté en raison de leur vocation baptismale », écrivent aussi les membres du Synode.
NB : Le contenu intégral de « La Lettre au Peuple de Dieu » est accessible sur le site internet de notre paroisse via le lien https://paroissesaintmartindacheres.fr
Jean XXIII au naturel…
En 1950, le futur Jean XXIII est nonce apostolique en France (l’équivalent d’un ambassadeur pour l’Église catholique). Il se rend à Alger, dans l’Algérie qui est alors un département français mais où la violence couve : le 8 mai 1945, une manifestation de nationalisme algérien lors du défilé de l’armistice tourne mal, un militant algérien est tué. S’ensuivent des émeutes contre les européens marquées par la violence et la cruauté. La répression de l’armée française est terrible.
Jean XXIII est à Alger en 1950, 5 ans après ces événements et 4 ans avant le début officiel de la Guerre d’Algérie qui s’achèvera par l’indépendance de l’Algérie en 1962.
«Mes frères, résistons aux voix de la haine, restons fidèles à l’amour, à la paix, à la douceur. C’est ainsi que l’on construit ou que l’on reconstruit, c’est ainsi que l’on fait honneur à la loi du progrès humain qui est le triomphe de la liberté, élément du véritable bien-être individuel et social.»